S'il a lu ces mots, et il n'aura à l'évidence pas manqué de le faire, Guy Forget risque de dormir un peu moins bien ces prochains jours. Le nouveau directeur du Masters 1000 de Paris-Bercy peut redouter l'absence du tenant du titre et actuel numéro un mondial, Roger Federer. Le Suisse a trois couronnes à défendre en cet automne. L'an passé, il s'était imposé successivement à Bâle, Bercy et lors du Masters de Londres. Mais cette fois, différence majeure, les trois tournois s'enchaînent en trois semaines. Il n'y a plus de battement entre Bercy et le Masters. Du coup, Federer s'interroge sur la justesse d'une telle série. Et s'il devait sacrifier un des trois, ce serait forcément Bercy. A Bâle, il est chez lui. Et le Masters... c'est le Masters.
Vendredi, lors de la conférence de presse d'avant tournoi à Bâle, le héros local a laissé planer le doute sur sa présence à Paris. Pour l'heure, il n'a rien décidé. "J'espère être capable de jouer ces trois tournois en trois semaines. Après Bâle, je vais réfléchir et décider ce que je dois faire par rapport à Bercy. Je devrais évaluer ma forme", a-t-il expliqué. Et Federer de rappeler qu'il avait déjà joué "beaucoup de matches" en 2012. Exact. Avant les trois derniers tournois de l'année, au cours desquels il avait cumulé 14 matches en 2011, Federer a déjà disputé 73 matches, soit trois de moins seulement qu'en 2011. Il finira probablement au-delà des 80 rencontres, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2008.
Si les champions commencent à ignorer la France, cela devient grave
flag